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Casque supra-auriculaire filaire Beats EP – Sans pile pour une écoute illimitée. micro et commandes intégrés – Noir


Marque Beats
Emplacement de l’oreille Sur l’oreille
Couleur Le noir
Technologie de connectivité Filaire
Nom du modèle Beats EP

150.000 CFA

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Présentation

Le Beats EP a été lancé en septembre 2016, soit un peu plus de deux ans après le rachat de la marque Beats par Apple. Toujours vaillant, ce casque nomade filaire supra-auriculaire est le plus abordable du fabricant américain (100 € au moment de ce test). Il nous promet monts et merveilles sonores avec “un son parfaitement maîtrisé”, “un son plus clair et mieux équilibré” pour “les mélomanes qui souhaitent découvrir Beats”. Le fabricant insiste également sur la robustesse de son casque et sa simplicité d’utilisation.

Ergonomie

Le design du Beats EP est en adéquation avec les autres modèles de la marque. Qu’on l’apprécie ou non, force est de reconnaître que la fabrication et les finitions sont pour le moins soignées. Une partie de l’arceau du casque repose sur une base métallique robuste. Les coques des oreillettes ainsi que la partie centrale de l’arceau sont protégées par des coques en plastique dont la robustesse semble pour le moins correcte. Le casque bénéficie de belles finitions, aucune marque de fabrication disgracieuse ou de défaut n’est visible. Il peut également résister à quelques torsions. Nous n’avons remarqué aucun vice de conception au cours de notre test.

Pour un casque supra-auriculaire (les oreillettes du casque reposent sur le pavillon de l’oreille), l’EP offre un confort satisfaisant. Le casque est relativement léger (202 g), les oreillettes en similicuir sont douces au toucher et on ne note aucun effet de pince accentué. Le déploiement de l’arceau est relativement généreux, bien qu’on aurait aimé un petit centimètre ou deux supplémentaires pour les plus grandes têtes. Le casque trouve facilement sa place sur la tête et épouse bien le pavillon de l’oreille.

Comme avec la grande majorité des casques supra, le confort est moins bon pour les porteurs de lunettes (la zone de l’hélix se trouve prise en étau entre le casque et la branche des lunettes) et les percés. Il faudra alors faire des pauses un peu plus régulièrement, mais rien qui n’empêche d’utiliser normalement le casque.

Ceci mis à part, le seul véritable point faible du casque en matière de confort se situe au niveau de l’arceau. La matière caoutchouteuse utilisée a une fâcheuse tendance à tirer sur les cheveux et on sent rapidement le point de contact au sommet du crâne à cause de l’absence de véritable coussinet.

L’EP se connecte via un câble filaire non détachable se terminant par un connecteur mini-jack 3,5 mm. Le connecteur n’est pas coudé et le câble est plat. Fort heureusement, celui-ci n’est pas trop sensible aux bruits de contact. On trouve sur ce câble une télécommande à trois boutons qui n’est totalement compatible qu’avec les appareils iOS. Vous n’aurez donc pas la possibilité de régler le volume d’écoute sur un autre appareil. En dehors de ce point, elle donne accès à tous les contrôles essentiels : gestion de la lecture, des appels, navigation entre les pistes et déclenchement de l’assistant vocal du smartphone.

Le microphone intégré à cette télécommande fait un très bon travail de capture de la voix… en milieu calme. En effet, le micro n’est pas du tout directif et aucun algorithme de réduction des bruits n’est présent pour l’épauler. Résultat, les bruits environnants viennent polluer la captation de la voix et celle-ci se retrouve vite noyée et très difficilement intelligible. Mieux vaut passer directement par son téléphone en extérieur pour être sûr d’être compris par son interlocuteur.

Après tout, les chiens ne font pas des chats. L’EP est un casque Beats “à l’ancienne” et qui met donc le paquet sur les extrêmes basses et les basses. On a ici un rendu sonore très chaleureux et rond qui ne risque clairement pas d’agresser nos tympans. L’impact et la profondeur des basses sont propulsés en avant, ce qui a d’ailleurs tendance à occasionner des effets de masque sur les bandes de fréquences supérieures (sur des contenus exigeants avec des attaques de grosse caisse très rapprochées ou avec beaucoup de sources officiant tout particulièrement dans le registre grave). Le comportement des membranes reste heureusement très correct et on conserve tout de même une précision correcte, que ce soit au niveau des basses ou sur le reste du spectre audible d’ailleurs.
L’aspect très doux, voire émoussé du rendu sonore proposé par ce casque est également dû au recul des hauts médiums. On constate un creux assez large et marqué entre 2 et 6 kHz. La sensation de présence et de clarté est en retrait, comme si un voile se plaçait devant la scène. On a ainsi du mal à bien faire la distinction entre les éléments placés sur le tout premier plan et ceux situés dans des plans plus reculés. Heureusement, le très léger regain entre 1 et 2 kHz permet de conserver l’intelligibilité des voix. À défaut d’être parfaitement claires, elles ne sont jamais voilées sous la vague de basses. Les timbres restent identifiables, même si l’EP est loin d’être le casque le plus fidèle qui soit. Il fait correctement le job du côté des aigus. On n’est clairement pas submergé par leur aspect aéré et leur définition, mais ils sont un minimum présents. Il est possible de percevoir certains effets de pièces et autres effets subtils selon les morceaux écoutés, mais il ne faut pas trop en demander. La restitution de l’espace stéréophonique est correcte en largeur. La scène stéréo manque de profondeur en revanche.
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